mardi 30 septembre 2025

Carnets de voyage - Suisse romande


Week-end prolongé en Suisse, entre la chocolaterie Camille-Bloch de Courtelary (Jura bernois), l'architecture UNESCO du Locle (Neuchâtel), les fermes et les tentes trapeurs des Franches-Montagnes (Jura).

Le Noirmont (Jura- Suisse)



Morges


Vieille-ville d'Orbe. Dessin réalisé lors des JOCAV, premier festival suisse des carnets de voyages.

Techniques : stylos encre de Chine Faber-Castell + aquarelle + Posca


La vieille-ville de Saillon  avec les Alpes en arrière-plan.


Café Le Botanik (Yverdon).


Kymem Café (Vevey)


Café Lucha Libre (Lausanne)


Dessin réalisé lors d'une rencontre des Carnettistes Helvétiques au Musée d'Histoire Naturelle de Neuchâtel.



Neuchâtel (Suisse), vue depuis le parc du château.

A gauche, des bâtiments historiques de la ville médiévale. A droite, une yourte et un "attrape-rêves" qui apportent une dimension mystique à l'image. Les crânes d'animaux et scarabées ont fuit le Musée d'Histoire naturelle que je venais de visiter, peut-être invoqués par un chamane que l'on pourrait facilement imaginer sortir de la yourte...ou du Musée d'ethnologie qui se trouve à proximité. Comme dans le réalisme magique de la littérature latino-américaine, des éléments magiques apparaissent soudainement dans le monde réel.

Dessin réalisé lors d'une journée de renntre des Carnettistes Helvétique



Pause café après avoir terminé le montage d'une expo au Chauffage Compris (Neuchâtel). 



1er août, Val d'Hérens (Alpes suisses).

Nous faisons d'une pierre deux coups en fêtant à la fois la fête nationale suisse et l'anniversaire de l'amie qui nous a invités dans son chalet alpin. Sur ce dessin, différents éléments qui visent à recréer l'ambiance festive d'une journée mémorable : un lampion orné de croix suisses, des drapeaux de différents cantons suisses ainsi que divers objets formant la décoration du chalet. La frontière entre intérieur et extérieur s'est estompée : l'arrière plan est en effet constitué du jaune-ocre dont le soleil déclinant teintait certains sommets avant de laisser place à un ciel étoilé. 




Carnet de voyage à Rome (Italie)



Visite particulièrement inspirante au Museo di Scultura Antica Barracco qui a le mérite d’être très peu visité. Un endroit parfait pour dessiner des sculptures issues de différentes civilisations : romaines, étrusques, égyptiennes, sumériennes, sardes, babyloniennes, etc. J’y adopte un code couleur (turquoise, doré, noir et fond beige) qui fera office de fil rouge pour mon carnet de voyage romain.



Dessin réalisé dans le parc de la colline du Janicule qui surplombe Rome. Au milieu, un bâtiment en partie délabré, mais à l’architecture très particulière et surtout très intéressante à dessiner. L’obélisque de gauche est inspiré par celui qui se trouve dans le parc de la Villa Torlonia, un endroit aujourd’hui apaisant qui cache cependant un passé sombre. Il s’agissait en effet de la villa de Mussolini.


Un dessin final qui a failli ne jamais voir le jour. Je n’étais pas du tout satisfait des premiers traits et j’étais prêt à déchirer cette page. Finalement j’ai calmé mes ardeurs et me suis dit que le défi de ce voyage serait de transformer un dessin médiocre en dessin potable. Au début il ne s’agissait de ne faire figurer qu’un seul bar sur cette page. Au final, elle regroupera des éléments de plusieurs endroits différents : un bar qui se vante de faire le meilleur café de la ville, un délicieux restau « Asie du sud-est » et un bar de quartier qui propose des panini « bœuf Angus/pecorino »


Alors que nous visitons la Galerie nationale d’art moderne et contemporain, une statuette de babouin hyper stylisée et anguleuse retient mon attention. Elle est l’œuvre d’un artiste au nom surprenant : Rembrandt Bugatti. Aucun lien de parenté avec le fameux peintre, mais frère du célèbre constructeur automobile Ettore Bugatti.


Le Forum Romain et son architecture hétéroclite qui fait cohabiter plusieurs époques.


Visite de la Cinecittà (Rome), légendaire complexe cinématographique où ont été crées de nombreux classiques du cinéma italien et international. A l’entrée, cette fascinante statue de Venus construite pour le Casanova de Fellini, un de mes cinéastes préférés. Pour le cinéphile que je suis, entrer dans l’enceinte de ces fameux studios est un moment indescriptible. Un rêve enfin réalisé


 

Série "Personnages noir-blanc sur fond beige"







Stylo encre de Chine et crayon blanc.

 

Un projet artistique collectif avorté par le COVID

 Retrouvé dans mes archives : un projet réalisé dans le cadre d'une expo collective avortée par le Covid.

Un noble anglais à l’allure hautaine fume sa pipe, ce qui contraste avec ses chaussures de marche et ses chaussettes hautes qui lui donnent des faux-airs tyroliens ou bavarois. Ses formes de cafetière italienne rendent quasi palpables des effluves de café fraîchement moulu, ou le bruit impatient du café qui bout.
Un deuxième personnage, plus étrange encore, pointe le bout de son nez. Une femme au visage de clown dont la chevelure est faite de ces feuilles de rouleaux de papier-toilette qui ont déchainé les passions ces derniers temps. A l’inverse des temps troublés que nous traversons, elle est aérienne et insouciante. Ses pieds en forme de rouleau de PQ ne semblent pas ralentir sa course vers une destination que l’on imagine joyeuse. Ses bras en forme de pommeau de douche et de brosse à chiotte (excusez-moi pour la vulgarité du terme) lui donnent un élan supplémentaire. Les masques inspirés par la Commedia dell’Arte évoquent les montagnes russes du confinement : entre colère, blues et joies d’imbécile heureux.
Le personnage-objet qui complète cette trinité est un être de lumière, mais aussi un être céleste. L’ampoule de cette lampe vivante est lunaire et mélancolique. Elle est abritée par un abat-jour enflammé symbolisant la chaleur qu’elle dégage. Sur son dos, elle porte une bannière de samouraï décorée d’un mot japonais signifiant « lumière ».
Aux côtés de ces étranges êtres, deux objets complémentaires.
Un vieux moulin à café tout d’abord. Sa perspective faussée et ses angles déformés nous donnent l’impression qu’il va s’effondrer sur lui-même, tout en lui donnant un air dynamique d’objet statique. Des grains de café, dont l’odeur séduit nos orifices nasaux, attendent patiemment d’être moulus afin de nourrir M. Cafetière. Nous ne résisterons pas à l’appel de leur croustillance et en croquerons un de temps en temps, libérant dans notre bouche leur amertume addictive. Mais revenons à l’objet de notre attention : le moulin à café. Les tâches orange-bleues contrastent avec le noir-blanc dominant. On s’attendrait plus à les voir orner un poisson exotique qu’un moulin à café.
Et puis, cette tasse ramenée de l’autre bout du monde. Souvent utilisée pour boire un thé, rarement pour un café (car trop grande). Un cadeau offert par des très chers amis mexicains lorsque je leur ai rendu visite en 2009, dans la région de Cordoba. Mon séjour se déroula sous l’œil à la fois bienveillant et menaçant du Pico de Orizaba, sûr et fier de sa puissance de volcan. Cette tasse, vestige de ce voyage si inspirant artistiquement, humainement et culturellement, a troqué pour ce dessin son vert uniforme pour un sobre noir-blanc parcouru des mêmes rondeurs colorées que le moulin à café.
Et j’allais oublier : un paysage qui est en réalité la version grand format et améliorée d’un dessin issu de mon carnet de voyage. Nous nous trouvons dans un confortable restaurant. Sur la table, le strict minimum vital. A savoir : une délicieuse empanada, un jus de melon fraichement pressé, un café corsé et de quoi dessiner ce que la large baie vitrée nous laisse admirer. Le décor est andin. En silhouette, des hauts sommets tout en courbes et en mouvements (évocation des forces telluriques ?). Des arbres élancés pointent leurs cimes en direction de cieux étoilés. Les cactus et les bâtiments de pierres apparentes nous annoncent clairement que nous nous trouvons dans une région marquée par la sécheresse, dominée par le règne minéral. Le véhicule de droite aux angles déformés nous invite au voyage.
Mais quel lien entre ces éléments disparates me demanderez-vous ? Honnêtement, je n’en sais foutre rien. Il faudrait peut-être explorer les tréfonds de mon inconscient pour tisser ce fil d’Ariane invisible. Peu importe, ce n’est pas dans cette direction introspective que je veux vous mener. Mon objectif est participatif et interactif. Dit plus clairement : tu es libre de construire ta propre narration, ta propre histoire pour relier ces dessins. Libre à toi d’imaginer le récit qu’ils illustrent. Je t’invite d’ailleurs, si tu en as l’envie, de m’envoyer, par MP, l’histoire que t’inspireront mes dessins.





Golden City


Stylo encre de Chine et feutre doré

 

Villes "Inception"


 Stylo encre de Chine

Surréalisme


Crayon de papier

 

Ville volcanique

Aquarelle et stylo encre de Chine

 

Lamas







 

Ville de Luxembourg


Acrylique


 

Ville portuaire

Acrylique

 

Série Nina Simone